French translation of a TechTarget article
Convertir COBOL en Java ligne par ligne peut sembler une approche simple de la modernisation du mainframe, mais les entreprises qui empruntent cette voie ne pourront pas échapper complètement aux griffes de COBOL, selon les experts.
COBOL est toujours un incontournable du mainframe plus de six décennies après sa création, mais les compétences en programmation COBOL sont rares. La modernisation du mainframe et le déplacement des applications vers le cloud peuvent permettre aux entreprises d’accéder à un plus grand nombre de développeurs de logiciels maîtrisant les nouveaux langages. Mais avant que la migration vers le cloud ne puisse avoir lieu, COBOL doit généralement être réécrit dans un langage moderne tel que Java.
De telles conversions sont difficiles en raison de la pénurie de développeurs de logiciels – et parce que le Java qui en résulte conservera certaines fonctionnalités COBOL, ce qui signifie que les entreprises ne pourront jamais rompre complètement leurs liens avec COBOL, a déclaré Jason Bloomberg, fondateur et président du cabinet d’analystes Intellyx.
Les conversions COBOL vers Java donnent JOBOL — un portemanteau qui décrit le code Java avec la syntaxe COBOL. Bien que JOBOL soit un code Java techniquement valide, il laisse l’architecture logicielle d’origine en place et préserve la sémantique COBOL, obligeant les développeurs à traiter Java comme s’il s’agissait de COBOL, a déclaré Bloomberg.
“Le problème est donc en partie dû aux compétences des développeurs, mais même les développeurs les plus expérimentés auraient du mal avec le COBOL converti ligne par ligne”, a-t-il déclaré.
